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Val

Nazca - ça bouge un peu trop les ptis avions...


Le lendemain nous partons pour Nazca où dès notre arrivée au terminal de bus nous nous faisons prendre en charge par Aéroparacas. Encore une fois c'est l'agence de Paracas qui nous a tout réservé, nous avons juste eu à lui dire à quelle heure nous devions arriver à Nazca et il s'est occupé du reste! Malgré le retard du bus, nous prenons le temps de déposer nos bagages au terminal avant de partir dans le minibus direction l'aéroport. Entre temps nous rencontrons 3 français de Perpignan, c'est eux qui nous donnent l'idée de laisser nos bagages au terminal de bus, qui nous suivent dans le minibus.

Arrivés à l'aéroport, c'est le branle bas de combat, à cause de notre retard. On nous saute dessus, pour avoir nos passeport, pour payer, on doit laisser nos sacs, ils nous laissent à peine le temps de prendre ce dont on a besoin et le pire c'est qu'ils nous pèsent (mauvaise expérience après 2 semaines de régime à base de patate, riz et maïs...). Évidemment c'est pour bien équilibrer l'avion, ce qui n'est pas plus mal...

Voilà donc notre avion de 6 places + pilote et co-pilote. Et c'est devant l'avion qu'on se rend compte que la batterie de l'appareil photo est presque déchargée... Heureusement il nous en restera suffisamment pour prendre des photos en vol.

Je sais pas si ça se voit sur la photo au dessus mais je commence déjà a tourner un peu de l'oeil... et oui, je n'étais jamais montée dans un petit avion comme ça et ça ne m'a pas réussi. Heureusement ça n'a pas trop gâché le vol mais ça brasse bien.

C'est dans ce territoire de pampa aride, l'une des zones les plus sèches du monde, que le savant américain Paul Kosok découvrit en 1939, à partir d'un petit avion, d'étranges figures - déjà relevées en 1927 par un péruvien, Toribio Mejia Xesope, mais que personne n'avait encore étudiées. Ces motifs gigantesques, tracés à même le désert, probablement entre le premier millénaire av. J-C et l'an 900 de notre ère par la civilisation "Nazca" (mais sans doute aussi Paracas et Wari), représentent tantôt des dessins géométriques, tantôt des figures animales, anthropoïdes ou végétales, tantôt enfin de simples lignes, longues parfois de plusieurs kilomètres, partant et se croisant dans tous les sens... La signification de toutes ces formes reste un mystère, même si les théories abondent. Aujourd'hui ils ne connaissent même pas le nombre de formes et traits qui s'y trouvent.

Les lignes, d'une profondeur de 10 à 30 cm, ont été tracées par simple déplacement de cailloux qui couvrent le sol désertique de Nazca, et sont donc fragiles. Si elles sont si bien conservées, c'est grâce aux caractéristiques géologiques et climatologiques exceptionnelles de cette région, marquée par une absence quasi totale de précipitations, de vents et de sable. Certaines de ces figures franchissent les ravins ou escaladent des collines sans que leur forme ou la rectitude de leurs lignes en soient affectées.

Après le vol, on prend le temps de se remettre de nos émotions, enfin surtout moi... et on retrouve les 3 français qui on l'air pleins de bons plans et on se joint à eux pour se faire déposer par Aéroparacas à la Casa Hacienda, hôtel 3 étoiles ou on va passer l'après midi pour attendre nos bus, eux pour Arequipa et nous pour Abancay. Nous allons nous y baigner en sous vêtements (ayant laissé nos bagages au terminal de bus) et manger au bord de la piscine pour un prix qui reste raisonnable pour des européens.

Ça nous change un peu mais qu'est-ce que ça fait du bien de se baigner!! Et au final nous passerons une très bonne après-midi à se marrer avec nos compatriotes très sympathiques!!


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