Le Mont Fuji-Y’a pas ! Ou aussi appelé Fuji-sans…
Bien évidemment le titre est une boutade par rapport à notre aventure dans la région mais voilà, ce sommet nous a quand même joué des tours… Le Mont Fuji, appelé à tort dans nos contrées Fujiyama, a pour véritable nom « Fuji-san », terme honorifique pour une montagne. C'est en fait le kanji de montagne qui est dans ce cas à prononcer "san" au lieu de "yama".
Cependant cette merveille est parfois difficile à apercevoir.
Mont Fuji, oui tu es la plus haute montagne du Japon avec tes 3776m et tu es situé dans la région où se rejoignent les plaques eurasienne, pacifique & indonésienne, oui tu es inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, oui tu as une forme conique quasiment parfaitement symétrique, oui tu es le symbole du Japon… mais voilà faut pas t’amuser à te planquer dès qu’on veut te prendre en photo !!!!
Pour revenir à notre aventure, nous sommes donc partis de Toyama en train (comme d’habitude) pour arriver via une compagnie privée (sur la dernière partie du trajet) à Kawaguchico. C’est une petite ville qui fait partie de la région des lacs autour du Mont Fuji.
Cette fois-ci, nous n’avons pas fait comme les autres fois où nous avions procrastiné ! Oui, nous avons vu monsieur Fuji dans toute sa beauté et nous avons donc pris des photos tout de suite depuis le village !!
Malheureusement pour nous, ce n’était pas la saison officielle (Juillet / Août) pour gravir le Mont Fuji et nous avions déjà abandonné l’idée même si certains le font… Après avoir regardé la météo dans notre auberge (fortement sympathique pour le coup), nous avons décidé de partir en rando le lendemain pour admirer le Volcan.
Ah, pardon, je ne vous ai pas parlé de la ville… euh c’est la folie. Il y a constamment des hordes de touristes qui viennent pour voir la montagne ! Étant à très peu de temps de Tokyo en train, le Mont Fuji est régulièrement une excursion à la journée donc imaginez la quantité de personnes arrivant dans les villes aux alentours… On a très vite compris cela quand nous sommes allés à l’office de tourisme et où nous avons vu pour la première une dame désagréable derrière le comptoir (toute mesure gardée puisque nous sommes au Japon quand même ;-), j’aurais dû dire agacée plutôt que désagréable).
Il y a avait un temps définit pour chacun des touristes et visiblement les touristes chinois & indiens leur « tapaient » sur le système… (Désolé pour le langage familier !)
Sinon revenons à nos poissons. La rando s’annonçait, normalement, pas désagréable vu la petite vue que nous avons eu de « Sir » Fuji avant de prendre le bus d’une des deux lignes touristiques de la ville (la verte ^^) !
L’ascension vers le Mont Kenashiyama (premier sommet de notre rando) fut sans grande difficulté mais relativement longue tout de même…
Mais voilà… nous sommes arrivés au premier point de vue et là…. Nous avons commencé à pleurer. PLUS RIEN DU TOUT !!! Nous ne reverrons plus le Mont Fuji de toute la journée ; ni même de notre séjour là-bas d’ailleurs.
Du coup, pourquoi ne pas continuer notre balade pour atteindre le deuxième sommet : le Mont « Junigatake »? Il faut avouer que même si nous n’avons pas vu ce pour quoi nous étions montés, ce fut une des randos les plus amusantes que nous ayons fait. Tout le long de la traversée entre les deux sommets, nous avons eu droit à faire un peu d’escalade, passer des ponts suspendus et monter/descendre via des cordes & chaines, un peu comme une « via cordata » pour ceux à qui ça parle.
Nous passerons un petit moment tout de même au dernier point de vue pour essayer de voir quelque chose et manger un brin mais niet… Vous le voyez vous ?
Nous redescendrons bien fatigués mais heureux pour récupérer le bus et rentrer. Comme quoi, « ce n’est pas la destination qui importe mais le chemin parcouru » non ?
Puis nous quitterons Fuji–San pour nous diriger vers une autre ville : « Himeji »
Himeji
Nous n’avons pas réellement beaucoup de chose à dire sur Himeji car la ville nous a servit de base de repos sur notre route continuant vers l’Ouest. Au final, nous n’y ferons qu’une belle promenade autour du Château.
Himeji avec son demi-million d’habitants a le château le plus visité du Japon. Pourquoi ? Aucune idée… Tout ce que nous en savons c’est qu’il est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO mais bon, après la quantité de château que nous avons vu, nous n’étions pas trop triste d’être arrivés trop tard pour le visiter puisque tout était fermé. Nous le verrons tout de même très bien de dehors
Puis nous visiterons les jardins aux alentours que j’aurais dû appeler "les jardins aux chats"…
Valentine retentera de le prendre en photo de nuit mais nous ne sommes toujours pas au top pour les réglages de nuit et cela n’a pas rendu grand chose… c’était cependant joli en vrai ;-) !!
Et dès le lendemain, nous partirons pour Naoshima.
Naoshima
Et voilà encore une petite traversée en ferry ! C’est toujours marrant ce mode de transport qui au final est relativement rare dans nos contrées. Cela permet de contempler le paysage tranquillement tout en se laissant bercer par les vagues. Encore faut-il qu’il fasse beau & que l’eau ne soit pas capricieuse…
Avez-vous noté sur la précédente photo que la population nous entourant à changée ?? Oui… nous abaissions tout de même la moyenne d’âge à ce moment là ;-). La raison ? Nous voilà en direction de l’île des artistes…
Cette île (Naoshima de son petit nom comme dit dans le titre) est divisées en deux principales activités : L’industrie, avec un site de raffinage de la société Mitsubishi & le tourisme avec pour objectif de découvrir les musées d’art contemporain de l’île ainsi que ces œuvres réparties dans la nature.
Elle n’est pas grande et du coup, nous en profiterons pour utiliser le vélo pour la découvrir en cette journée ensoleillée.
Nous ferons l’impasse sur beaucoup de musées payant de l’île mais nous irons au principal : le musée Chichū.
Le musée d'art de Chichū abrite plusieurs œuvres : une installation lumineuse de l'artiste américain James Turrell, une sculpture utilisant le motif de la sphère et des colonnes par Walter De Maria, et une suite de Nymphéas de Claude Monet.
Nous trouverons ce musée (même si certaines œuvres sont « marrantes ») relativement cher & pour ma part, du gâchis pour l’environnement aux alentours.
Le principe de base était d’intégrer le bâtiment dans l’environnement… Malheureusement au final, il y a tellement de place perdue, de béton pour une faible utilisation des espaces. J’avoue que ça m’a écœuré… Ne vous y trompez pas sur la photo… Ce sont seulement les toits qui ont du « vert » (et encore)… Sinon ce n’est que béton partout. Mais voyons Max, c'est de l'art...
Bref, cette visite terminée, nous partirons découvrir l’île à vélo pour passer une super journée au soleil à chercher les œuvres disséminées aux quatre coins.
Il est maintenant temps pour nous de continuer notre route… prochaine destination : Hiroshima !